Journée internationale du bonheur : les Raëliens jugent impératif la création d’un ministère du Bonheur pour le bien-être

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jeudi 21 mars 2024

A l’instar des membres du Mouvement Raëlien international(Mri), de nombreux pays d’Afrique, ceux de la Côte d’Ivoire ont proposé au gouvernement ivoirien, la création d’un  ‘’Ministère du Bonheur’’. Un courrier, a-t-on informé, a été adressé, à cet effet à son Excellence Monsieur le président de la République, à plusieurs institutions et partis politiques.

L’information a été donnée, dans le cadre de la journée internationale du bonheur 2024, par des guides évêques. Notamment, lors d’une conférence de presse organisée au centre d’informations raëliennes situé à la 7^e Tranche dans la commune de Cocody. Une rencontre qui, à en croire les organisateurs, visait à présenter à la presse, les activités et projets du Mri dont la proposition de création du ministère du ''Bonheur'', visant à offrir le bien-être à tous. Ce, à l’occasion de l’édition 2024 de la journée internationale du bonheur placée autour du thème : «  Bonheur, moteur de paix et de cohésion sociale ».

Selon les Raëliens, l'Assemblée Générale des Nations unies soulignait, dans sa proclamation du 28 juin 2012,  l’importance du ‘’Bonheur’’ et du ‘’Bien-être’’. Ainsi que de leur prise en compte dans le programme d’action publique. Depuis 2010, ont-ils soutenu, l’Organisation des nations unies (Onu) invite les Etats membres, les organisations internationales et  régionales ainsi que la société civile et le grand public à célébrer ladite journée. Ce, en organisant des activités éducatives et des campagnes de sensibilisation au bonheur. « La  création d’un ‘’Ministère du  Bonheur’’ permettrait à la Côte d’Ivoire de garantir à ses citoyens, le droit fondamental au bonheur. Ce, par le biais d’outils éducatifs et d’initiatives visant à améliorer la qualité de la vie, parallèlement au produit intérieur brut(Pib) .», a indiqué le guide évêque, Ouattara Karim.

Selon lui, ce n’est pas contre la pauvreté que l’on doit lutter, mais plutôt contre le mal qui la génère. Ce, en changeant le système mis en place et réunir les conditions nécessaires pouvant offrir le bonheur. Pour lui, les écarts de salairaires entre les individus sont l’une des principales causes de la pauvreté. Ils créent, a-t-il noté, des frustrations qui mènent jusqu’au suicide. Un phénomène, pour lequel, a-t-il relevé, la Côte d’Ivoire occupe la première place dans le classement africain devant la Cameroun.

« Le Bonheur doit être cultivé. Et la façon d’y parvenir est de remplacer notre culture de ‘’l’avoir’’, par une culture de ‘’l’être’’ », a préconisé le guide évêque Boni. Citant le chef spirituel mondial du Mri, il a indiqué qu’en effet, plus l’on est malheureux, plus l’on devient agressif, et donc  violent. « La destruction de l’humanité  ne peut être causée que par des gens malheureux.  Pour mettre fin au cycle de la violence et créer les bases d’une paix durable, nous devons propager et développer le bonheur. Il apporte automatiquement, dans un cercle vertueux positif, plus de bonheur et donc, plus d’amour. », a cité le guide évêque Yves Boni.  Assurant que son mouvement reste disponible à accompagner le gouvernement dans le cadre de ce projet. Il a fait savoir que le Mri organise chaque année et sur tous les continents, des séminaires d’éducation au bonheur dénommés ‘’Université du Bonheur. L’objectif, a-t-il défini,  est d’élever le niveau de conscience et de prise du grand public à l’impératif existentiel. Créé en 1973, le Mri est une religion athée. Elle professe que toutes les formes de vie sur Terre furent créées par des scientifiques venus d’une autre planète avec pour seul objectif : créer le bonheur.

Tadina Christina