Côte d’Ivoire/3e édition du festival Jazz Gogo : un concert organisé en vue de l’insertion des femmes

2177 vues

Publié le :
mardi 07 mai 2024

La 3^e édition du Festival Jazz Gogo a été marquée par un concert de musique organisé en vue de contribuer à l’insertion des femmes détenues en Côte d’Ivoire. L’évènement  organisé par Hankes  Fondation s’est déroulé le samedi 4 mai à l’hôtel Azalai situé à Marcory, dans le cadre de la journée internationale du Jazz. Il avait à l’affiche, le saxophoniste ivoirien, Isaac  Kemo.

L’artiste  s’est dit heureux de contribuer à l’action sociale qui est l’objectif de l’évènement à travers son art. « L’évènement est initié autour d’une thématique très intéressante : ‘’Réinsertion des femmes incarcérées en fin de peine.''». Nous sommes tous vulnérables face à la justice.  Mais Il faut donner la chance aux autres de pouvoir se racheter. Cela peut se faire à travers des actes concrets tels que la formation, l’insertion socioprofessionnelle etc.», a estimé Isaac  Kemo.

 Pour lui, la musique est une science dont l'apprentissage impose le bon choix, peu importe le style qui l’accompagne. Plus, a-t-il souligné, il y a de la concurrence, mieux, l’on innove et se démarque du lot. «  Rêver c’est bon, mais seul un processus à suivre à travers  le travail et  la détermination permettent la concrétisation d’un rêve. » a fait savoir le Saxophoniste ivoirien. Il s'est produit devant un parterre d'invités à qui il a offert des sonorités à couper le souffle

« Le jazz libère. Il a été là très tôt lors des combats les plus rudes. Notamment lorsque l’humanité toute entière se faisait outrager. A partir de la musique, une action anodine peut devenir une action gouvernementale. », a indiqué le Commissaire général du festival Jazz Gogo, Blé Zadi, alias Sheval Gagnen. Selon lui, la troisième édition du Festival  Jazz Gogo a vu la présentation du projet de la réinsertion des femmes  détenues en fin de peine.

Il a annoncé  deux  autres spectacles en vue. Aussi, des remises de diplômes  de fin de formation dans les jours à venir. Notamment des permis de conduire de la 2^e vague de la première vague. A l'issue desdites  remises des diplômes, suivra l’insertion de 10 femmes. « Nous demandons à ceux qui sont encore sceptiques à notre projet de ne pas hésiter, car n’importe qui peut se retrouver là où ces dames sont quittées. Or c’est un autre monde qui s’offre à elles une fois hors du cadre carcéral avec une marque indélébile sur soi. J’exhorte les entreprises et différentes fondations à bien vouloir joindre leur soutien à cette noble cause. », a exhorté le promoteur de Jazz Gogo.

Tadina Christina