9e édition des JNCC : le gouvernement appelle à une pratique agricole responsable

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samedi 28 septembre 2024

Représentant, le vice-président Tiémoko Meyliet Koné, et le Premier ministre Robert Beugré Mambé, le ministre d’Etat, ministre de l’agriculture,  du développement rural et des productions vivrières, Kobena Kouassi Adjoumani, a, le samedi 28 septembre 2024, insisté sur la nécessité de repenser les pratiques agricoles pour protéger les forêts du pays.

M. Kobena Kouassi Adjoumani, s’est exprimé lors de l’ouverture des journées nationales du cacao et du chocolat(JNCC). Un évènement qui se tient jusqu’au 30 septembre prochain au Parc des expositions d’Abidjan, sous le thème : « Pas de producteurs, pas de Cacao ! ».

Par ailleurs, parrain de l’évènement, le ministre d’Etat a lancé un appel en faveur d’une production de Cacao respectueuse de l’environnement. « Nous ne pouvons plus produire de cacao au détriment de la forêt ! », a-t-il déclaré. C’était en présence des producteurs et de nombreux acteurs de la filière. Kobena Kouassi Adjoumani, a rappelé l’engagement du chef de l’Etat et de tout le pays, à restaurer 3  millions d'hectares de terres dégradées d’ici 2030.

Saluant les efforts entrepris pour transformer les plantations cacaoyères en système agroforestier. Le ministre a également réaffirmé du gouvernement à améliorer les conditions de vie des producteurs de cacao. Notamment depuis les réformes de 2012 jusqu’ en 2024 où le prix bord champ a atteint un record de 1500 FCFA/kg. Il a rappelé les investissements de l’Etat en matière d’infrastructures rurales avec plus de 331 milliards FCFA investis. « Il nous faut donner plus de valeur ajoutée à notre cacao. En vue d'accroître la part des revenus tirée de la chaîne de valeur actuellement en deçà de 6%.» , a-t-il souhaité.

Pour le ministre, l’Etat s’engage à faire toute sa part. Cependant, a-t-il dit, l'industrie doit encore faire des efforts substantiels. Notamment, a-t-il poursuivi, en garantissant un prix suffisamment rémunérateur aux producteurs. Les JNCC mettent en lumière les enjeux socio-économiques et écologiques qui façonneront l’avenir du cacao ivoirien en plaçant les producteurs au cœur des priorités.

Tadina Christina