Réintégration des pays de l’AES dans la CEDEAO : le Ghana dit ne pas en faire une priorité

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dimanche 26 janvier 2025

« Ce sont des décisions souveraines, que le Burkina Faso, le Mali et le Niger auront à prendre. Ce n’est pas une décision dans laquelle le Ghana doit participer, et ce n’est pas du tout une priorité pour nous. », a  fait savoir Larry Gbevlo-Lartey, un ancien haut gradé de l’armée ghanéenne qui fut également chargé de la lutte anti-terroriste au sein de l’Union africaine. Un mandat lui a été confié depuis cette semaine, en tant qu’un envoyé spécial du président Ghanéen, John Dramani Mahama auprès de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Ledit mandat, selon lui, vise à  renforcer la coopération entre le Ghana et les pays de l’Alliance des États du Sahel, à travers de nombreux chantier. Le tout premier chantier de l’envoyé spécial auprès des États de l’AES est de faciliter l’accès du port ghanéen de Tema pour ses partenaires enclavés. Ce, afin de développer des politiques communes sur la lutte contre le terrorisme, la sécurité alimentaire ou encore la libre circulation des biens et des personnes.

« Ces dernières années, cette relation n’a pas été à son fort. Nous voulons donc réaccélérer cette coopération. Il ne s’agit pas tant d’établir des accords internationaux ou des choses comme ça », a affirmé Larry Gbevlo-Lartey. Il a rassuré que  la question de la réintégration de ces États dans l’organisation régionale ne figure  pas sur sa fiche de poste.

Totalement décorrélée de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, ladite  mission purement ghanéenne est. le mercredi 29 janvier 2025, sera actée la sortie officielle du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO.

Tadina Christina