Eglise Catholique: le prêtre ivoirien, Père Bouablé, acteur majeur de l’inauguration du pontificat de Léon XIV au Vatican

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Publié le :
samedi 10 mai 2025

Le 8 mai 2025, lors de l’entrée solennelle du pape Léon XIV au Vatican, un visage familier de l’Église ivoirienne s’est distingué : le Père Jean-Jacques Didier Bouablé, prêtre du diocèse de Yopougon (Abidjan), a tenu la croix en tête de la procession, un geste à forte charge symbolique. Sa présence visible lors de cet événement historique reflète l’influence croissante du clergé africain dans l’Église catholique.

Nommé en novembre 2023 par le pape François comme Cérémoniaire pontifical et Prélat d'honneur de Sa Sainteté, le Père Bouablé est le premier Ivoirien à accéder à une telle fonction. Il appartient désormais au cercle restreint des prêtres chargés de coordonner les célébrations liturgiques du pape : messes solennelles, canonisations, bénédictions et autres événements majeurs.

Parallèlement à ses fonctions liturgiques, il œuvre également au sein du Dicastère de la Pénitencerie apostolique, un organe de la Curie romaine chargé de questions sensibles relevant du for interne et de la conscience.

Formé initialement dans son diocèse d’origine, le Père Bouablé a poursuivi ses études supérieures à Rome, où il a obtenu un doctorat en Lettres chrétiennes et classiques à l’Université pontificale salésienne. Maîtrisant le latin et le grec, il allie compétences académiques et liturgiques, qualités particulièrement recherchées au sein du Vatican.

Son rôle lors de l’entrée en fonction du pape Léon XIV dépasse le simple protocole. Il symbolise la reconnaissance du clergé africain et son implication croissante dans la gouvernance spirituelle et liturgique de l’Église universelle. À travers cette distinction, c’est aussi la Côte d’Ivoire, et plus largement l’Afrique, qui est honorée et mise en lumière.

Le parcours du Père Bouablé incarne un engagement au service de l’Église fondé sur la rigueur, la foi et l’excellence. Sa présence au sommet des cérémonies pontificales illustre la portée mondiale d’une vocation ancrée à la fois dans les traditions locales et l’universalité de l’Église.

 Loba Perez