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Côte d’Ivoire : les patrons des Bars, maquis, discothèques entrent dans l’arène du développement

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Publié le :
lundi 16 juin 2025

Côte d’Ivoire : les patrons des Bars, maquis, discothèques entrent dans l’arène du développement

Au Foyer des jeunes de Marcory le jeudi 12 juin 2025, c’est une ambiance sans son de DJ ni de Zouglou, mais des voix engagées : celles des patrons de bars, maquis, restaurants et discothèques de Côte d’Ivoire, réunis autour d’un homme : Anicet Assé Dieudonné, nouveau président de l’Union nationale des patrons (UNP-CI), pour une vision : structurer l’informel.

« Ce secteur est vital, mais il est invisibilisé. Il est temps que ça change », clame-t-il d’un ton ferme. Dans sa vision de structurer l’informel le nouveau président de l’UNP-CI a un objectif: un recensement national. Car aujourd’hui, a-t-il poursuivi, il est impossible de dire combien d’acteurs opèrent dans ce secteur.

Le plan d’Anicet ? Nommer des représentants dans chaque région, pour bâtir une fédération forte.

« Trop de tenanciers travaillent sans cadre. Il faut qu’on devienne visibles, crédibles, respectés. », a enchainé le vice-président de l’UNP-CI, Georges Kablan.

 Contre les abus, pour la justice

L’un des points qui fâchent ? Le flou autour des redevances du BURIDA.

« On vient vous demander de payer 400.000 ou 700.000 francs… sans aucun justificatif », s’indigne Awa, tenancière d’un maquis à Yopougon.

Anicet est clair :

« Il faut un barème clair, transparent. Comme aux impôts. »

 Une retraite digne pour les patrons de la nuit

Autre chantier majeur : la protection sociale.

« Beaucoup de nos membres ne sont pas déclarés à la CNPS. Pas de retraite, pas de couverture. C’est fini ça », promet le président.

Kouadio, gérant depuis 22 ans, opine :

« Si ça marche, on aura enfin de quoi vieillir sans tendre la main. »

Un hommage, une promesse

La voix d’Anicet s’adoucit lorsqu’il évoque son mentor, feu Affouchi Magloire.

« Avant de partir, il m’a dit : “Ne laisse pas mourir notre faîtière.” Aujourd’hui, je prends le relais. Pour lui. Pour nous. »

 Une union pour peser

Dernier mot, mais pas des moindres : l’union. « Plus on est organisés, plus on a de chances d’obtenir des financements. Le ministre du Tourisme l’a dit lui-même. À nous de jouer. »

 Tadina Christina

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Ivoireinter

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