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Côte d'Ivoire: À Yopougon, l’opposition sonne le rassemblement pour une élection juste

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Publié le :
dimanche 01 juin 2025

Côte d'Ivoire: À Yopougon, l’opposition sonne le rassemblement pour une élection juste

L’opposition ivoirienne réunie au sein de la Coalition pour l’alternance pacifique(CAP-Côte d’Ivoire),a frappé un grand coup. Notamment à travers un meeting massif, populaire, engagé organisé le samedi 31 mai 2025, à la  Place Ficgayo, Yopougon. Objectif : défendre une élection présidentielle transparente, équitable et réellement ouverte à tous.

Des banderoles flottent, des chants résonnent, les slogans claquent : « Alternance ! Justice ! Démocratie ! ». Les leaders se succèdent à la tribune, tous portés par un message commun : le changement est en marche, et cette fois, pas question de le laisser filer.

Tidjane Thiam : “Nous ne sommes pas des idiots”

Depuis Paris, Tidjane Thiam, chef du PDCI-RDA, prend la parole en visioconférence. Il dénonce les obstacles à l’inscription des électeurs, ces citoyens qui, malgré leurs efforts, risquent de ne pas pouvoir voter.

« Il faut une nouvelle opération d’enrôlement. Les Ivoiriens veulent voter. Ne les empêchez pas. Et surtout, ne les prenez pas pour des idiots », martèle-t-il. Une phrase reprise en chœur par la foule.

Simone Gbagbo : “Non à un quatrième mandat”

Sur scène, Simone Ehivet Gbagbo hausse le ton. Elle défend le droit pour tous les partis de faire campagne sur tout le territoire et met en garde contre un quatrième mandat du président Ouattara.

« La Constitution est claire : deux mandats. Pas plus. Le RHDP peut proposer un autre candidat. Il y a du talent chez eux aussi. »

Affi N’Guessan : “Changeons la CEI”

Pour Pascal Affi N’Guessan, président du FPI, le problème est clair : l’actuelle Commission électorale indépendante (CEI) n’est plus crédible. Il demande sa dissolution pure et simple.

« Cette CEI est partiale. Il nous faut un organe neutre pour garantir une vraie élection. C’est la première bataille à gagner pour l’alternance. »

 Blé Goudé : “Ce pays n’appartient à personne”

Enfin, Charles Blé Goudé, figure charismatique de la scène politique, galvanise la foule. Pour lui, la forte mobilisation est un signe : le peuple veut tourner la page.

« La Côte d’Ivoire n’appartient à personne. Personne n’a un titre de propriété sur ce pays. 2025, c’est pour nous ! »

Unis dans la diversité

Même si le PPA-CI manquait à l’appel, les autres grandes forces de l’opposition – 24 partis politiques au total – ont fait bloc. Ensemble, ils affirment vouloir peser sur le processus électoral et préparer une transition pacifique, portée par le peuple.

Tadina Christina 

 

 

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Ivoireinter

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