1er Congrès de la Biologie médicale ivoirienne : l’Abiomci compte relever plusieurs défis

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dimanche 08 septembre 2024

Le président de l’Association des biologistes médiaux de Côte d’Ivoire(Abiomci), Dembélé Bamory, a exprimé la volonté de son organisation à apporter des solutions  aux besoins des communautés ivoiriennes et africaines, malgré les difficultés auxquelles font face les membres.

Dembélé Bamory, a fait ladite déclaration le jeudi 5 septembre dernier, à l’ouverture du 1^er Congrès de la Biologie médical ivoirienne(Cbmi). Un évènement qui a pris fin le vendredi 6 septembre 2024, sous le thème : « Déclaration de Mapouto, situation de la biologie médicale en Afrique ».

« Notre secteur, notamment celui de la biologie, fait face à des défis complexes, allant des infrastructures limitées à la nécessité d’une formation continue en passant par les questions de financement, d’accès aux technologies modernes, et de règlementations. La déclaration de Maputo, en tant que pierre angulaire de notre réflexion, nous invite à examiner de manière critique et proactive, les réalités de nos pratiques, les avancées réalisées et les obstacles encore à surmonter. », a espéré Dembélé Bamory. Il a exprimé sa gratitude et sa reconnaissance à M. le ministre de la santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, président de l’évènement.

Chantal Assouan, la représentante du ministre, a indiqué que le discours de Mapouto a été un moment clé pour réaffirmer les obligations envers le développement de la santé en Afrique. Aussi, pour aborder les défis spécifiques auxquels le continent est confronté.

« C’est en ce sens que le gouvernement de Côte d’Ivoire,, sous l’impulsion du Président de la République, son Excellence Alassane Ouattara, est pleinement engagé à soutenir le développement sanitaire dans toutes ses composantes, y compris la biologie médicale. », a indiqué Chantal Assouan. Selon elle, la Côte d’Ivoire a récemment renforcé les financements pour la formation, la recherche et l'amélioration des infrastructures des laboratoires.

« Nous travaillons également à promouvoir les partenariats entre les laboratoires privés et les organismes de santé. Aussi, le renforcement du cadre réglementaire afin d’impliquer les différents acteurs du domaine des normes des spécialités. L’objectif étant de parvenir à trouver des solutions innovantes et durables en vue de bâtir un système de santé robuste et résilient, tout en soutenant les initiatives du ministère de la santé. », a déclaré la représentante du ministre.

Organisé par l’Abiomci, le 1^er Cbmi a connu la participation de nombreuses délégations venues d’Afrique et d’Europe.

Tadina Christina